BESOIN NON SATISFAIT
Malgré l’efficacité des traitements actuels, les patients hémodialysés ont souvent une durée de vie similaire à celle des patients atteints d’un cancer à un stade avancé. En cause sont leur grande vulnérabilité et leur propension à développer des infections graves, voire mortelles, nécessitant une hospitalisation fréquente.
Des études ont démontré que la mortalité due à des infections graves est au moins 82 fois plus élevée chez les patients hémodialysés que dans la population générale. Ce risque accru s’explique par l’utilisation fréquente et répétitive de l’accès vasculaire nécessaire à leurs traitements essentiels d’hémodialyse.
À l’heure actuelle, il n’existe pas de test de dépistage systémique efficace de l’infection pendant la dialyse. Les analyses de sang visant à contrôler les marqueurs inflammatoires pourraient être utiles pour détecter les infections, mais il s’agit d’examens ponctuels (toutes les 4 à 6 semaines dans les unités de dialyse) qui ne permettent pas une détection précoce.