BESOIN NON SATISFAIT
Malgré les réglementations visant à prévenir les catastrophes liées aux déversements du pétrole, la réalité est alarmante : en 2022, pas moins de 15 000 tonnes de pétrole ont été déversées par des pétroliers. Au-delà de ces déversements, l’afflux des effluents contenant du pétrole provenant des industries continue de mettre en danger nos écosystèmes aquatiques, causant des ravages sur la qualité de l’eau et les créatures qui en dépendent. De même, la présence croissante de contaminants tels que les produits pharmaceutiques crée une préoccupation croissante pour la santé et la sécurité de nos cours d’eau. Malheureusement, les méthodes traditionnelles de remédiation des fuites de pétrole sont entravées par leur inefficacité et leur impraticabilité dans les applications à grande échelle. De plus, elles génèrent une pollution secondaire nocive.
Le besoin de proposer des méthodes et des matériaux avancés conçus pour atténuer ces défis n’a jamais été aussi grand. Plus précisément, il est impératif de développer une approche visant à prévenir la pollution secondaire causée par les matériaux de filtration en utilisant des polymères biodégradables, recyclables ou réutilisables en tant qu’alternatives écologiques.